Le SNES-FSU et une fédération de parents d'élèves tirent la sonnette d'alarme: Arago est sous-doté en moyens par rapport à l'Académie.
C'est une situation qui ne date pas de hier!
En effet, le Lycée Arago, qui fête cette année son 206è anniversaire d'existence administrative a toujours été considéré comme un "nanti".
Pourquoi?
Tout d'abord pour des raisons historiques: longtemps seul Lycée du département et même plus loin, puisque les andorrans venaient à Arago, il a reçu tous les élèves (garçons pendant de nombreuses années, puis garçons et filles - en petit nombre- depuis les années 60 et à parité à partir de 1970). A l'époque, ne venait au Lycée qu'une minorité d'élèves, souvent originaires des classes privilégiées, même si le recrutement s'est progressivement démocratisé...
Et aussi pour des raisons plus psychologiques: les bâtiments étaient en plein centre-ville (d'abord sur la dalle Arago, puis ensuite le long de la Basse), ils étaient imposants, ils le sont toujours, et c'est au lycée Arago que l'on a installé les seules classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, qui avaient pourtant été demandées par Lurçat, lors de sa création...
Aussi tous les proviseurs ont toujours été regardé d'un œil suspicieux quand ils réclamaient les moyens pour faire fonctionner cette grosse maison! N'avaient-ils pas déjà le privilège d'être à Arago? Comment osaient-ils réclamer des moyens supplémentaires?
L'article de l'Indépendant paru ce dimanche montre que cet état de fait perdure...